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  • Gaël Guillaume
  • Le blog de Gaël et Guillaume
  • Homme
  • 19/02/1988
  • Gay exhib bdsm sm soumission
  • Nous sommes un couple: Guillaume 37 ans, domi, et Gaël 21 ans, soumis. Nous adorons les jeux de domination/soumission, jeux pervers, basés sur le bondage, l'exhib, l'humiliation, la frustration, ainsi que le côté cérébral des choses...

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Vendredi 31 octobre 5 31 /10 /Oct 22:44

                                       


24 heures
Acte I
 

 (Début 1/2)





 

Le TGV est arrivé il y a une demi-heure à peine à Paris, je n’ai rien vu du voyage tant j’étais concentré sur ce que tu attendais de moi. Toi, et les autres, car je savais que cette nuit là serait différente, nous ne serions pas seuls. L’escalier qui mène à l’appartement de Christophe me paraît interminable, j’ai peur, je suis excité, je ne sais plus, je ne sais pas. Tu sonnes et la porte s’ouvre, mais notre hôte s’est déjà éclipsé. Je ne le verrai pas.

 

                                        


Tu m’ordonnes de me déshabiller dans le hall, je suis entièrement nu, à l’exception des six cockrings qui enserrent ma queue et du plugg que je sens en moi, les symboles physiques de ma soumission, qui m’ont accompagné depuis Lyon.

 

Tu ajustes les lacets d’une cagoule derrière ma tête, ça me  tire les cheveux, je ne dis rien. Je sens tes mains autour de mon cou, tu me poses le collier métallique que je devrai porter jusqu’à demain. Dès lors, je ne peux plus rien voir. Tu me guides dans le salon, au bout d’une laisse, comme une chienne que je suis désormais aux yeux de tous. Derrière le cuir noir qui me serre la tête, je sens des regards se poser sur moi. J’hésite encore entre l’excitation et la peur. Sans ménagement, tu m’installes sur une plateforme en fer que je sens froide sous mes pieds nus. Elle est surmontée d’une barre verticale en acier sur laquelle tu attaches ma queue qui bande douloureusement dans ses anneaux de fer. Je suis maintenant incapable de faire le moindre mouvement, les mains jointes dans mon dos, le sexe contraint par cette barre qui m’oblige à me tenir droit, exposé comme face à un tribunal.

 

Combien sont-ils dans la pièce ? Je n’en sais rien, je ne peux que t’entendre expliquer à voix haute les raisons de ma punition, leur raconter ces moments pendant lesquels j’ai été méchant avec toi, comment mes absences t’ont fait souffrir, puis, me tenant par la queue, toujours raide et fixée par des liens à la barre, tu demandes un châtiment exemplaire. J’ai été une chienne d’après toi. Et je ne peux que l’admettre…

 

Tu discutes maintenant avec Christophe que je reconnais à sa voix mûre. Vous débattez sur la façon la plus humiliante de me punir, avec un tel détachement que je me sens terriblement seul subitement, malgré la présence des autres que j’ai senti dans la pièce. Ils ne parlent pas, j’entends seulement leur respiration. S’ils ne participent pas au jugement, c’est peut-être parce qu’ils attendent aussi le leur.

 
 

Vous n’arrivez pas à vous accorder au sujet de ma punition : tu veux que je sois attaché à quatre pattes, les jambes écartées, le cul et la bouche offerts pour que chacune des personnes présentes dans la salle puisse profiter de moi. Lui, en revanche, estime que ses soumis n’ont pas mérité le droit de punir qui que ce soit, apparemment ils ont été aussi ingrats avec leur maître que moi…


                                    

 

Après un instant de réflexion, Christophe propose que je sois attaché par terre, le pied ou la bite d’un d’entre vous dans ma bouche pendant que l’autre s’occupera de mon arrière. Je frémis, l’humiliation serait terrible.

 

Je vous entends débattre encore de mon sort comme si vous parliez d’un objet. Malgré moi, mon sexe dressé et retenu par ces liens commence à me faire mal sur la barre où je suis exposé depuis mon arrivée. Je respire fort sous ma cagoule et j’ai le cœur qui s’emballe.

 

Vous trouvez enfin un compromis. Plus cruel encore. Je vais devoir attendre votre indulgence ou votre sévérité dans une position plus humiliante que celle que je redoutais. Mon tour viendra après. Je ne mérite même pas votre attention…

 

Ce sont les autres qui subiront leur châtiment, avant moi. Je vous entends les nommer, ils sont deux, Romain et Quentin.

 
                              

Alors, tu me libères de l’étau qui enserre ma queue, je soupire de soulagement mais j’aurais mieux fait de ne rien espérer.  Immédiatement tu attaches une corde à ma main droite et passes l’autre bout par dessus une poutre qui se trouve au plafond pour y attacher ma main gauche, me laissant ainsi à moitié suspendu sur la pointe de mes pieds. Je sens mes muscles qui se tendent lorsque tu ajustes la tension des liens, je dois rester debout le corps étiré, j’essaye de me poser mais tu as réglé mon supplice de sorte qu’il me soit impossible de poser les talons. Alors je reste ainsi, je sais qu’il va me falloir du courage.

 

Tu ne veux pas que j’ignore ce qui se passe autour moi. Alors tu enlèves ma cagoule, je peux voir la perversité que je devinais jusque là dans ton regard, elle m’excite autant qu’elle m’effraie car cette fois, tu m’avais prévenu : tu seras sans pitié. Tu veux que je puisse voir ce qui se passe, mais tu ne veux pas que je puisse participer.

 

Participer? Attaché ? …Jusqu’ici il me restait une arme, j’étais caché, je me sentais protégé derrière ma cagoule, et j’espérais que tu ne t’en apercevrais pas, mais on se connaît trop bien pour cela. Cette indulgence là, je n’y aurais pas droit.

 
                         

 

Tu sors le bandeau en cuir de ton sac, un bandeau avec des trous pour les yeux qui cachera mes expressions, mon regard, mais qui me permettra de tout voir et de souffrir de la frustration que tu veux m’imposer. Tu le poses sur mon visage, j’essaye d’approcher mes lèvres des tiennes car j’ai besoin de toi, de ton amour, besoin de me rassurer aussi, mais tu t’éloignes sans même m’embrasser. A ce moment-là un sentiment de solitude m’envahit, j’ai des remords pour tout ce que je t’ai fait subir, je voudrais le regretter mais il est trop tard, je n’avais qu’à être là, ne jamais te quitter. Maintenant il ne me reste plus qu’à me résigner, accepter ma punition, ainsi attaché, tendu vers le plafond, la queue toujours prise dans les cockrings, et te voir prendre du plaisir à t’occuper de mes compagnons d’infortune.

 

Christophe connaît bien ses soumis et sait parfaitement de quelle façon il faut les punir, car je ne suis pas le seul à mériter vos punitions et c’est pour cela qu’ils ont été convoqués. Aussi, il te demande de le laisser choisir les châtiments que vous leur ferez subir. Maintenant je peux les voir, ils sont jeunes, aux physiques parfaits, attachés les mains derrière le dos et les yeux bandés dans les deux coins de la pièce, la tête baissée, silencieux.

 
                            

J’ai peur, ils me ressemblent, ils sont aussi androgynes que moi, avec des cheveux bruns, des corps fins et la peau douce. Je ne veux pas que tu les touches, que tu découvres qu’il y en a d’autres que moi, et risquer de perdre la place privilégiée que j’ai dans ton cœur. Malgré les liens qui me retiennent suspendu sous cette poutre, malgré mes pieds qui luttent pour soulager mes bras, malgré mon sexe qui bande toujours dans les anneaux des cockrings : je ne pense qu’à ça, qu’à toi.

 

 Christophe traîne jusqu’au milieu du salon le plus grand d’entre eux, Romain. Il est même plus grand que son maître, mais il n’est plus rien, il n’est que la volonté de celui qui le tient en ce moment par le cou. Christophe n’a pas besoin d’insister pour le faire s’agenouiller devant toi. Il te le présente, d’après lui c’est sa chienne préférée, mais elle n’arrête pas de se faire baiser par d’autres types, elle adore la bite, c’est sa seule préoccupation. Alors, dit-il, qu’il s’en occupe, justement...

 

Il te demande de l’attacher. Tu sors une corde avec quatre nœuds déjà préparés pour réaliser un harnais sur son torse. Tu la passes derrière sa nuque. Je tremble de rage de te voir le toucher, mais ça m’excite, et ma bite est de plus en plus serrée dans les anneaux. Tu passes la corde entre ses couilles, ses fesses, et tu commences à relier ses bras à son torse. Très vite, trois « X » barrent sa poitrine et son ventre, Romain est serré dans un corset de liens qui l’obligent à se tenir droit, les mains au dos.

 

Christophe semble satisfait et lui ordonne d’honorer son invité avec sa bouche. Tu ouvres ta braguette et sors ton sexe. Il le cherche avec sa tête, puis le trouve et commence à le lécher doucement. Je lis du plaisir sur ton visage, tu fermes les yeux, et renverse ta tête en arrière pendant que tes mains se promènent sur la chevelure épaisse du jeune garçon. Tu me lances un regard de défi, je vois tes yeux vissés dans les miens, mais je sais que tu ne peux pas savoir ce que j’essaye de te dire avec eux, le masque m’empêche de te montrer à quel point je t’aime et je crève d’envie de te sentir près de moi.

Tu souris presque en me voyant ainsi abandonné et désespéré.

J’en pleurerai. Je ne sens même plus mon inconfort tant mon esprit est occupé par ma frustration.

 
 

Christophe va chercher Quentin qui attend toujours, tête baissée, mains au dos et nu dans un coin du salon. Lui aussi est beau, ses cheveux noirs et longs tombent délicatement sur sa nuque, il semble plus fragile, ses hanches sont fines et sa démarche, douce, est très sensuelle.

 

Son péché : c’est la vanité. Nul esclave ne peut être aussi fier, il n’a pas respecté les règles de sa soumission. Aux yeux de Christophe, il s’est trop donné à l’invité de la semaine dernière, et avait ainsi rompu le lien privilégié qui unit un esclave à son maître.

 

 Il veut lui apprendre à mieux se tenir, et puisque la gentillesse n’a pas suffit, ça sera par la force. Christophe lui a réservé une tâche très spéciale pour ce soir. Il n’aura droit à aucun luxe, aucune douceur, pas le moindre signe d’attention, il sera votre paillasson.

 
    


Il sort un plugg en plastique d’un tiroir et le couvre de gel. Avec une main il met Quentin à genoux, puis pousse sa tête vers le bas, et de l’autre lui remonte l’arrière train, face à moi. Il enfonce le plugg dans son cul sans aucun ménagement. Quentin gémit, se cambre, j’imagine ce qu’il ressent car tu m’as fait le même chose, 4 heures auparavant, à Lyon, avant de monter dans le train pour venir ici. Cette pensée m’excite à nouveau et je resserre les muscles de mes fesses pour sentir en moi ce qu’il reste de notre perverse complicité.

 

 Christophe te demande maintenant de l’attacher les mains sur les côtés extérieurs de ses cuisses, de sorte qu’il puisse les sentir près de sa queue sans pouvoir se branler. Cette position l’oblige à se tenir légèrement courbé, ses mains sont attachées solidement à quelques centimètres seulement de sa queue, sans aucun espoir pour lui de soulager son envie. Il est prêt. Il va attendre, comme moi.

 

Vous faites une pause. Christophe allume une cigarette et tu l’accompagnes. Vous parlez du voyage en TGV, de Paris, des lieux où l’on peut sortir. Pendant un instant j’ai cru que vous alliez nous abandonner ainsi, tous les trois attachés a quelques mètres les uns des autres, pour nous montrer la réalité de cette punition qui devient, à chaque instant, plus perverse et cruelle.

 

Nous, on vous attend, fous d’excitation impossible à soulager, Quentin couché par terre, Romain à genoux, et moi, toujours suspendu sur la pointe des pieds, le corps nu, offert, terriblement frustré.

 

Je regarde ces deux garçons, je les trouve désirables, je comprends votre envie et ça m’excite encore un peu plus. Je sens vos cigarettes, j’ai tellement envie de fumer !… Tu le sais.

 

Tu te lèves et t’approches de moi. Toujours en me fixant dans les yeux, tu tires sur ta clope, avales une bouffée, et t’approches de mon visage pour coller tes lèvres sur les miennes et me faire respirer ta fumée expirée. Tout ce que j’avale doit venir de toi. Je la sens entrer dans ma gorge réchauffée par tes poumons. Dans l’état où je suis, même cet échange me soulage, tu es enfin près de moi. Deuxième bouffée, je mets ma langue dans ta bouche, et j’essaye de t’embrasser encore une fois, mais tu ne me laisses pas faire, tu t’éloignes de dix centimètres, suffisamment loin pour que je ne puisse t’atteindre.

 

Tu ne considères pas encore que j’ai payé pour mes fautes. Tu veux me faire regretter cette même frustration que tu as dû subir pendant ces deux mois d’absence, ces deux mois pendant lesquels j’étais à Moscou. Tu me regardes une dernière fois dans les yeux, puis d’un air indifférent tu te remets à converser avec Christophe en m’abandonnant de nouveau.

 

 Tu t’assieds dans le canapé à côté de Christophe. Il a fini sa pause et s’approche de Romain, toujours à genoux, pour se faire sucer. Pendant ce temps tu examines Quentin qui se trouve par terre, à ta droite. Il est beau, il te plait certainement lorsque tu le regardes se frotter sur le tapis pour se donner du plaisir avec son plugg.

 

Tu te lèves et t’assieds sur sa poitrine, il ne tarde pas à chercher ta queue avec ses lèvres, mais tu ne lui la donnes pas de suite, jusqu’à ce que tu décides de l’introduire à moitié entre ses lèvres gonflées. Je vois ses jambes se crisper. Il accélère les rotations de ses hanches pendant que tu baises sa bouche. Il tire sur ses liens, cherche en vain à se toucher la queue, ses poings se ferment, mais il ne peut rien faire d’autre que de bander dans le vide, comme moi. Mais lui, au moins, il t’a…

Certes, pendant quelques secondes seulement, mais je ne peux pas m’empêcher de sentir la jalousie monter de mon estomac jusqu’à ma gorge et me couper le souffle. Ma bite me serre tellement dans ces anneaux, j’aimerais tant que tu me les enlèves et que tu me fasses l’amour… Je tire encore sur mes bras pour essayer de soulager un peu la tension, mes pieds touchent à peine le sol, ma queue va exploser si personne ne vient me caresser.

Christophe s’assied à nouveau sur le canapé et contemple la scène. D’un geste, il t’offre le cul Romain. Pendant que tu mets une capote, notre hôte introduit son pied dans la bouche de Quentin, toujours étendu sur le sol, et l’attache solidement par derrière sa tête, de sorte que l’infortuné ne puisse plus cesser de le sucer. Puis il introduit son sexe dans la bouche Romain et l’attache de la même façon. Tu as devant toi les deux soumis à ta disposition, chacun obligé de sucer soit le pied soit la queue de Christophe, mais le cul libre. Christophe t’invite à en faire ce que tu veux.

 

 Tu commences à prendre Romain, qui émet un gémissement étouffé par la bite de son maître qu’il avale sans relâche.

 

Ce n’est plus de la jalousie que je ressens, mais du désir, mon excitation est à son comble. Te voir prendre ce mec me rétrograde au rang d’objet, prêt à servir.

Tu sors du cul du garçon et viens enfin vers moi. Tu me présentes une bouteille de poppers et me fais sniffer. Je suis fou de désir, je voudrais te toucher. Sous l’effet du poppers, tout mon corps s’effondre sur toi, mon plugg s’enfonce au plus profond de mon être, mon dos est collé à ta poitrine et je peux sentir ton sexe en érection sur mes fesses. Je brûle de désir pour que tu me libères et qu’enfin tu m’utilises.

 

Je fais tout ce que je peux malgré l’inconfort de ma position pour me frotter contre toi, je sens ta main qui commence à défaire les nœuds, j’en rêvais depuis si longtemps. Tu me tiens avec l’autre bras, et quand les cordes me lâchent enfin, tu m’aides à me poser par terre.

 
                             

Tu t’approches de mon visage, je n’ai plus la force d’essayer d’atteindre tes lèvres, mais cette fois ce n’est pas nécessaire puisque c’est toi qui m’embrasses, doucement, passionnément. Tu me laisses parcourir ton corps avec ma langue pour sucer ta queue, pour me rassasier de toi. Je suis ivre de cette liberté, pour un moment accordée, qui m’a tant manquée depuis mon arrivée. Tu enlèves mon bandeau, tu découvres mes yeux, et je peux te dire, sans mots, combien je t’aime.

 

 Les soumis de Christophe ont purgé leur peine, il est temps de les libérer, j’espère que je vais y avoir droit aussi, mais c’est sans compter sur ta détermination.

 

Christophe considère que l’on peut mettre en exécution la sentence que tu avais planifiée. Quelle sentence ? Ce que je viens de vivre, suspendu seul sous cette poutre, ne leur suffit donc pas ?

 

Tu commences à attacher mon corps longuement, avec des cordes parallèles. Tu t’arrêtes à chaque passage pour caresser ma peau. Tu me fais coucher sur le ventre, à même la table basse, et tu attaches solidement chacun de mes membres à l’un des pieds du meuble, écartelé, laissant ainsi tous mes orifices offerts. Gael et Quentin se caressent en regardant la scène, ils sont libres, eux, je ne comprends pas pourquoi j’ai mérité d’être encore puni, je croyais avoir fait tout ce que vous m’aviez ordonné…

 

Tu invites Christophe à profiter de moi. Il introduit son sexe dans ma bouche et commence à bouger son corps d’avant en arrière, il se rend compte de la capacité de ma gorge, et n’hésite pas à enfoncer son sexe jusqu’au dernier centimètre. Je ne peux pas bouger, j’ai les quatre membres écartelés, je suis crucifié sur cette table, à la merci de vos envies. Il me tient par les cheveux, fermement, sans me laisser aucune possibilité de mouvement. Ma queue gonfle sous mon ventre et semble vouloir pénétrer le bois de la table qui me retient.

 

Tu te mets derrière moi, j’espère que c’est pour me prendre, mais non…Tu demandes à Christophe si je n’aurais pas, par hasard, mérité une bonne fessée. Bien sûr, après tout : j’ai été tellement chienne que toutes les punitions sont valables. Vous décidez qu’une bonne dizaine de coups s’impose au vu de mes états de service. Christophe te rejoint et commence à frapper sur mes fesses. Il invite ses deux soumis à profiter de ma bouche d’un geste de sa main. J’arrive à peine à respirer tant Romain et Quentin ne se sont pas fait prier pour venir s’y rassasier.

 

Je dois compter les coups, parfois sévères, parfois plus doux, sans me tromper, c’est la règle. J’enrage de voir mes deux compagnons de tout à l’heure me prendre par la bouche, eux aussi, comme un misérable objet dont on se sert à volonté. Vous, oui, je l’ai accepté, mais eux… Je suis jaloux de leur statut. Qu’ai-je fait qu’eux n’ont pas fait pour mériter ce traitement ? Je n’ai pas le temps d’y penser, ils profitent de chaque chiffre prononcé pour enfoncer leurs queues dans ma bouche, en alternant. Ca me trouble, je me trompe, Christophe recommence à zéro, et un, et deux…sans l’ombre d’une hésitation.

 
 

 Alors que, malgré ma bouche pleine, j’arrive tant bien que mal à finir de compter mes dix fessées, tu prends mon plugg par le manche et le retournes en moi. Ca me me rend ivre de plaisir. J’en ai besoin, après ce que je viens de vivre.

Tu le sors et mets une capote. Tu poses ton gland que j’imagine énorme sur mon cul et commences à le pénétrer petit à petit, doucement, jusqu’à ce que ton sexe soit entièrement en moi.

 

Tu me fais l’amour avec tendresse et force, tandis que mes bourreaux continuent à jouir de ma bouche comme d’un vulgaire trou à combler, l’un après l’autre, à tour de rôle. J’aime le mélange d’amour que je sens en moi d’un côté et la cruelle sujétion qui m’oblige de l’autre… Tu caresses mon dos, ma nuque, tu te couches sur mon corps pour me dire à l’oreille combien tu m’aimes.

 

 Je suis offert, pénétré, je suis devenu un objet de plaisir. Je m’abandonne, complètement, dans une extase de plus en plus profonde.

 

Chacun des invités doit me prendre également,  Romain prend son tour, il me pénètre violemment, je sens son sexe entrer en une seule fois dans mon intimité qui ne m’appartiens plus, mais je suis tellement excité que j’éprouve un plaisir intense.

Ma soumission est totale. Romain est fort physiquement, malgré son apparence androgyne, je sens toute sa puissance. Les autres se tiennent à côté, ils attendent leur tour, Quentin suce son maître pendant que tu murmures à mon oreille des mots tendres, apaisants… Et, enfin, tu m’embrasses

 

 

Christophe appelle maintenant Quentin à venir s’occuper de mon cul. Il est nettement moins énergique, plutôt mou, sa force n’est qu’éphémère, c’est celle de sa beauté. C’est maintenant le tour de Christophe, il passe derrière moi, et me baise avec une grande maîtrise.

 

 

Je te supplie de me faire l’amour encore une fois avant d’en terminer. Quand Christophe se retire, tu t’introduis à nouveau enmoi, je peux te sentir, je sens ta force, plus qu’aucune autre ce soir, je sens l’amour que tu y mets, j’ai l’impression qu’il n’y a plus personne dans la salle, sauf toi, et moi.

 

 

L’excitation est à son comble, j’entends Christophe interdire à ses soumis de jouir tant que lui n’aura pas terminé, il remet son sexe dans ma bouche et commence à bouger de plus en plus vite, pour le ressortir juste à temps et jaillir sur mon visage. Tu viens près de moi, tu m’embrasses encore , « je t’aime Guillaume ». Je baisse la tête pour chercher ta queue, je la lèche, je la caresse avec ma langue, ma gorge, jusqu’à ce que tu exploses dans ma bouche dans une communion totale, je t’avale, je t’aspire, je cherche la moindre goutte de toi, je ne veux rien laisser, c’est à moi, c’est la seule chose qui m’appartienne ce soir.


 

 

 Tu me détaches, je suis groggy, endolori, mais profondément excité, je n’en peux plus… Christophe ordonne à ses soumis de se mettre à genoux devant moi et de me caresser jusqu’à ce qu’enfin, je libère mon plaisir. Ils s’occupent de mes couilles et de ma queue, il me lèchent, me caressent, me branlent, me sucent ensemble, tu nous regardes, tu ne me lâches pas des yeux, tu aspires une partie du plaisir que je ressens et qui va bientôt venir... Un éclair traverse mon cerveau, j’ai failli hurler, je sens ma queue qui explose et qui jette sur les deux garçon le fruit de mon abandon, si longtemps contraint, enfin libéré..

 

 Tu m’emmènes dans notre chambre, je me couche à côté de toi, je ferme mes yeux, je sens ton cœur battre dans ta poitrine. Je le sais, il bat pour moi, comme le mien il bat pour toi. Aujourd’hui je me suis senti plus proche de toi que jamais, même si j’ai été abandonné pendant des heures. Mais c’est ça qui rend notre relation unique, la distance ne nous fait pas oublier, elle nous rapproche de plus en plus l’un de l’autre.

 

                Avant de m’endormir sur ta poitrine, je n’ai qu’une phrase à te dire: « je suis à toi ».

 

 

 

Gaël.

 

 

 

 

 



 Copyright (G.-L.T.)
 Reproduction même partielle interdite.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par Gaël Guillaume
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