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  • Gaël Guillaume
  • Le blog de Gaël et Guillaume
  • Homme
  • 19/02/1988
  • Gay exhib bdsm sm soumission
  • Nous sommes un couple: Guillaume 37 ans, domi, et Gaël 21 ans, soumis. Nous adorons les jeux de domination/soumission, jeux pervers, basés sur le bondage, l'exhib, l'humiliation, la frustration, ainsi que le côté cérébral des choses...

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Samedi 1 novembre 6 01 /11 /Nov 18:10

                          


Clair de lune, ton 4x4 s’arrête au bord de la route.
 

Je devine qu’on est au milieu de nulle part, j’ai voyagé depuis Lyon dans l’ombre de mon bandeau. Mon corps glisse déjà dans l’intérieur de ma combinaison. Tu me guides le long d’un sentier, je ne peux qu’entendre les bruits des animaux autour de nous, je ne peux que te suivre. Tu te tiens derrière moi, d’une main tu tiens ma tête contre ton épaule, de l’autre tu  commences à descendre le long de mon corps, tu caresses mon torse, mon ventre, tu évites exprès de trop approcher mon sexe, mais tu caresses le haut de mes cuisses, le bas de mon ventre, tu joues avec mon excitation, avec ma frustration.

Tu m’ordonnes de m’agenouiller. J’entends le bruit de ta ceinture, un bouton, un autre, un autre… Je sens ta main emmêler mes cheveux avant de pousser ma tête vers toi pour me faire embrasser ton sexe encore dans le boxer. Je respire la chaleur que tu dégages, j’en veux plus, je veux sentir ta peau, le contact avec ton corps.

Tu me fais comprendre que tu ne me le donneras pas, c’est à moi de le gagner ; ayant les mains liées derrière mon dos je n’ai pas d'autre choix que d’enlever avec mes dents. Tu me murmures de le faire avec douceur, je t’obéis : avec ma langue je commence à lécher tendrement tes couilles, en suite je monte lentement le long de ton pénis pour arriver au bout,  je le glisse entre mes lèvres. Je t’entends respirer de plus en plus fort, ton souffle me guide, plus rien n’existe, seulement ton plaisir.

Tu m’aides à me relever. Tu détaches mes mains, pour les attacher à nouveau à une branche au dessus de nous. Tu tires sur la corde et m’obliges à me mettre sur la pointe des pieds, tes mots cruels à l’oreille ne font qu’augmenter mon excitation, un frisson parcours mon corps quand je sniffe le poppers que tu me tends. Je perds la tête, je vais exploser, je meurs d’envie que tu me touches, que tu me fasses jouir. Je sens mon pouls battre dans mes tempes. Mon corps se tord, je suis ton esclave, je ne peux pas te demander de t’occuper de mon plaisir, mais mon anatomie se rebelle contre moi, mes convulsions te prient de m’en soulager. Mais tu ne viendras pas, je ne sais pas où tu es, surement me regardant de près.

Petit à petit mes muscles se détendent, je n’ai plus de force, je baisse la tête, je suis à nouveau maître de mon corps, mais pas de mon excitation, qui, elle, ne dépend que de toi. Ta main se pose sur mes fesses, tu récites un réquisitoire. Je l’admets: j’ai été une chienne, je mérite cette punition. Tu me fais compter les coups, mais mon état m’empêche de suivre l’ordre numérique, le châtiment recommence plusieurs fois jusqu’à ce que j’y parvienne.

Malgré les fautes que je viens d'expier, tu me fais savoir combien tu es content de ton esclave, tu me promets une récompense, mais avant il faudra me préparer. Toujours attaché sous la branche je t’entends fouiller dans ton sac à dos, sans savoir ce qui m’attend. Soudain je sens le froid du métal entre mes fesses, tu caresses mon anus avec cet instrument avant de l’introduire au plus profond de mon corps. Ta main atteint ma bouche juste à temps pour noyer un cri, bizarre mélange de douleur et de plaisir intenses. Je laisse tomber mon poids sur ton corps, en enfonçant le plugg en moi. Mon pénis palpite, j’ai besoin que tu apaises cette pression.

Tu me caresses enfin, le plaisir monte dans mon corps et éblouit mes idées, je perds à nouveau le contrôle, tout mon être se contracte, comvulsionne. Je suspends mon corps de mes mains, et entoure le tien avec mes jambes. Je voudrais tant que tu me prennes, te sentir en moi… Tu m’embrasses et me poses par terre pour me détacher.


 

Je me trouve couché sur le ventre, je sens la terre humide. Tu travailles sur moi. Les liens tiennent mes jambes pliées et me bras étendus vers mes chevilles. Je t’entends marcher au tour de moi, je peux même entendre le bruit de ton sexe quand tu te caresses. Tu me tends ton pied, je commence à le lécher, je te fais sentir ma langue entre les orteils, mais cela ne te satisfait pas et tu t’assieds par terre pour mettre ta bite à ma portée. Je dois ramper pour l’atteindre, je la mets en entier dans ma bouche, ton gémissement est ma récompense, je la suce pendant de longues minutes.

Tu te relèves, je me demande où tu vas.
Tu écartes mes pieds pour te frayer un passage. Tu sors mon plugg doucement cette fois, et commences à me faire sentir ton sexe sur mes fesses. Tu commences à me pénétrer, doucement, trop doucement pour moi, qui soulève mon corps pour le faire rentrer jusqu’au bout, je suis brutal, mais mon état l’est aussi, je sens de la douleur, je sens ton grand pénis dans moi. Le plaisir bientôt se substitue à la douleur initiale. Je perds la notion de temps, je sens ton souffle sur ma nuque, tes baiser sur mon dos, te caresses sur mon torse.

Tu ralentis le rythme pour accélérer ensuite, tu t’enfonces en moi, ta force m’envahit, me remplit. Ton souffle est beaucoup plus rapide, tu commences à gémir, tes mains serrent les muscles de mes bras… Je sens une explosion en moi, tu te laisses tomber sur mon coprs, tu retires mon bandeau, je te regarde dans les yeux et je vois cette expression que je n’oublierais jamais.

 

Je t’aime Guillaume, tu ne peux pas imaginer à quel point …



Gaël 


Copyright: G.D.M.G 

Par Gaël Guillaume
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Samedi 1 novembre 6 01 /11 /Nov 17:51

Par Gaël Guillaume
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Samedi 1 novembre 6 01 /11 /Nov 17:03







Ma Chienne

 

 

 

Ce soir-là, je te sentais particulièrement chaud. Un quelque chose dans tes yeux, quand tu me regardes. Je te connais, je sais déceler ton côté chienne avant même de t’entendre réclamer.

 

Comme toujours il ne me fallu pas longtemps pour trouver une bonne raison de te châtier, et quand bien même il n’y en aurait pas eu : ta tête d’ange qui me fait craquer aurait été en soi une raison suffisante.

 

Sans te donner d’explication je t’emmène dans la chambre, je veux que tu sois beau, le plus excitant possible, car ce soir tu vas en avoir besoin…

 

Je te déshabille, tu te laisse faire docilement, et sans même prendre soin de te préparer à cela, je lubrifie le trou que tu me tends, à quatre pattes sur le lit, et y installe le plug sans lequel tu n’imagines même plus sortir en ville.

 

J’étale sur ton torse de l’huile de massage qui fait ressortir le dessin de tes muscles, la douceur de ta peau, et avant que tu ne bandes trop, je pose sur ton sexe les cockrings qui t’empêcheront de t’oublier tout à l’heure, ceux-là même qui te rappelleront à chaque instant que ta queue sera gonflée et qu’elle bandera à travers les cercles de métal, lorsque tu ne pourras plus le vérifier par toi même, avec tes mains.…

 

Je pose sur tes poignets et tes chevilles quatre bracelets en cuir scellés par des cadenas, chacun de ces bracelets porte une attache en métal qui me servira tout à l’heure. J’hésite un instant à te caresser ainsi, à t’embrasser, pour être franc j’en crève d’envie mais l’heure n’est pas aux sentiments.

 

Tu te rhabilles, tu passes ton jean par dessus ton corps nu, prenant soin d’éviter de trop serrer tes cockrings, tu mets une chemise, enfile des chaussures et nous descendons en ville.

 

Je ne te dis rien dans la voiture, tu me serres la main, je la caresse pour te rassurer, tu regardes les bracelets en cuir dépasser de ta chemise et déjà, tu sais que tu seras encore livré en pâture, comme une jeune chienne, au envies et au regard de tous.

 

Mais ce que tu ne sais pas : c’est…

A quel point.

 
                           

Nous traversons quelques rues sombres, tu sens les bracelets qui te serrent les chevilles et les poignets, tu entends le cliquetis des cadenas à chacun de tes pas, tu sens le plug qui te prend, les anneaux qui enserrent ta queue. Tu es déjà abandonné à ton sort, et pourtant, tu l’ignores encore.

 

La porte à laquelle je frappe te rappelle quelque chose, tu es déjà venu, tu comprends enfin ce qui t’attend.

 

Un type au crâne rasé ouvre, nous salue et dès l’entrée je te pose un bandeau sur les yeux, pour le reste : tu ne sauras rien.

 

Je t’explique à l’oreille ce que je vois autour de moi. Il y a dans l’endroit une dizaine de personnes, trois ou quatre au bar, plutôt âgés de la quarantaine, bien trempée pour certains, bien portée pour d’autres. Au fond de la pièce se trouvent trois mecs, un peu plus jeunes. Deux d’entre eux s’occupent du troisième, étendu sur un sling. Tu frémis en pensant au patron des lieux, que tu connais un peu, et qui ne s’attend pas à te voir ainsi déchu, toi qui, il n’y a pas si longtemps encore, l’avais entrepris avec une certaine fierté.

 

Ta fierté justement, il va falloir l’oublier ce soir.

 

D’un geste je fixe tes bras à une attache scellée au plafond de la mezzanine, tu comprends pourquoi ces bracelets en cuir sont pratiques, le mousqueton nécessite une seconde pour te contraindre dans la position qui me convient.

 

Tu restes ainsi le temps que je descende au sous sol, inspecter les lieux, et choisir ceux qui auront, le moment venu, le privilège de profiter de toi devant le regard de tous. Tu es encore habillé, toujours les yeux bandés, les bras attachés en l’air et tu sens les regards des mecs du bar se poser sur toi en mon absence.

 

En fait, cela fait déjà longtemps que je suis revenu, assis devant le bar, en train de boire un verre mais tu l’ignores. Je t’observe, un peu cruel c’est vrai, en train d’attendre patiemment…

 

Au bout d’un certain temps seulement, et sans te dire que c’est moi, je m’approche et déboutonne ton jean, le descends sur tes genoux, je dégrafe ta chemise et exhibe ton torse. Je regarde ta queue gonfler doucement, les anneaux la serrent de plus en plus, et je m’éloigne sans même prendre le temps de t’embrasser.

 

Il semble que mes voisins, au bar, apprécient de te voir ainsi… J’en vois un qui se branle, ne te quittant pas des yeux, toi, les mains fixées en l’air, le pantalon misérablement baissé sur tes genoux, la queue bien dressée maintenant. Ils ne ratent pas une seule contraction de tes fesses, car, en pareille situation, tu cherches à prendre un peu de plaisir par tous les moyens…Et le plug qui te prend est, pour l’instant, le seul moyen d’échapper à ton inconfort.

 

J’observe la scène avec ce sentiment partagé et si particulier d’être à la fois plus frustré que toi, mais tellement fier de mon mec. Te toucher serait une façon de briser cette perverse complicité. Je m’abstiens à grand peine…

 

D’autres mecs entrent dans le bar, tu es la première chose qu’ils voient devant eux.

 

Je sens des signes de fatigue, rester ainsi les bras en l’air est épuisant. Je sais que tu ferais tout pour que cela dure plus longtemps… Tu aimes tellement me faire plaisir ! C’est à moi de décider quand mettre fin à ta punition, et le moment est venu. Je te détache… Enfin, je te caresse, je t’embrasse, tu me serres tellement fort que j’ai cru étouffer, je sens ton amour, ton abandon, ton envie, mais surtout la complicité qui nous unit et m’encourage à aller plus loin. Je t’écoute me murmurer à l’oreille les mots qui m’enflamment tant, tu te reposes sur moi, je sens ton cœur battre contre ma poitrine et tu n’imagines pas à quel point je suis avec toi, comme toi, en toi, malgré les apparences, et malgré ce qui t’attend encore…

 
                            
 

Tu gardes les yeux bandés mais maintenant, tu es entièrement nu.

Les bracelets de cuir posés sur tes chevilles et tes poignets sont tes seuls vêtements. Ils te vont bien. Lentement, je te guide sur une échelle étroite qui monte sur la mezzanine au dessus du bar.

 

Nous sommes seuls sur cette petite plateforme, j’en profite pour passer un moment avec toi, tu dégrafes mon jean et avale d’un coup mon sexe, je m’abandonne à mon tour, je reçois chacune de tes caresses comme un cadeau intime, je respire tes cheveux, ta langue engloutit chaque centimètre de ma queue, contourne lentement mes couilles, puis tout ton être se concentre sur mes lèvres que tu embrasses avec tendresse. Je frissonne de bonheur d’être avec toi…

Mais je ne me laisserai pas attendrir.

 

Je te pousse vers le devant de la plateforme. Je sors les cordes de mon sac et je commence à t’attacher avec soin, mains au dos, le torse barré par des lignes parallèles et esthétiques, je te pose le collier de métal qui ne te quittera plus, et l’attache au plafond à l’aide d’une chaîne et d’un mousqueton pour t’obliger à te tenir droit lorsque tu seras à genoux.

 

Je change le bandeau qui t’aveuglait avec celui, plus pervers, qui te permet de voir à travers… Maintenant tu comprends ce que je veux faire. Tu es à genoux, le torse bondé et bien serré, les mains et les bras maintenus en arrière, obligé de te tenir droit à cause de ton collier relié par cette chaîne au plafond, la queue bien dressée dans les anneaux de ton triple cockring…

 

…Et, un peu au dessus de toi, l’œil de la webcam qui te fixe impitoyablement.

 

En bas, les mecs au bar peuvent te voir ainsi exhibé, et partout dans le monde : ceux qui seront branchés sur le site du bar ne rateront rien de ton exhibition.

 

Tu fixes l’œil de la webcam, je vérifie depuis la salle, je veux que chaque internaute puisse planter son regard dans tes yeux et jouir de ta position, observer ta queue qui commence à te faire mal tant elle bande dans le vide, contrainte par le métal, je veux que chaque mec branché sur le web puisse te voir ainsi à genoux, serrer tes fesses pour t’enculer toi même, sans aucune retenue, sans aucune pudeur.

 

Tes mains attachées dans ton dos te permettent de tirer toi même sur ton plug, tu essayes de te frotter le cul par terre comme une chienne que tu es devenue, tes contorsions excitent les mecs qui te matent d’en bas, mais aussi, tout ceux qui, depuis chez eux, passent cette soirée avec toi…

 

Au bout d’un certain temps, je t’amène une jeune lope qui trainaît dans le bar sans trop savoir quoi faire, lui ordonne de se mettre à ton service et sous mes ordres.

 

Il a pour mission de soulager ta queue avec sa bouche, il rampe sur le sol devant toi, et, à quatre pattes, commence à te sucer longuement. La webcam ne voit que sa tête, et pendant qu’il te suce, tu continues à regarder la caméra avec le même regard. Je te donne du popper’s et là tu te déchaînes dans tes liens…Tu voudrais balancer ta tête d’avant en arrière mais ton collier t’en empêche, tu jouis encore plus de cette nouvelle frustration, ça se voit, je le vois, et, avec moi : tous ceux qui, derrière l’ordinateur, suivent chaque minute de ta punition.

 

Le jeune mec est appelé par son maître à je ne sais quelle autre tâche, je suis de nouveau seul avec toi, et loin de te libérer : je décide d’en profiter à mon tour.

 

Je détache la chaiîne qui maintient ton collier et t’installe assis sur un cube, ça repose tes genoux mis à dure épreuve depuis tout à l’heure. Je porte une cagoule noire, je ne veux pas que l’on puisse me voir à la webcam… Tu es toujours attaché de la même façon mais plus confortablement assis sur ce cube, je t’ai installé de façon à ce que tu sois de profil par rapport à la caméra.

 

Sur l’image, maintenant, les mecs qui te matent peuvent te voir assis, la bouche ouverte, prête à avaler mon sexe. Je le présente devant toi, tu t’en empares avec la même fougue que d’habitude, tu ne le lâches pas, je suis obligé de reculer pour prendre un peu de répit, je recommence, tu l’avales, je recule, et te le donne à nouveau. Je voudrais tant t’embrasser… Mais l’heure n’est pas aux sentiments, tu es une chienne exhibée par son maître devant les internautes, pas question de tendresse pour l’instant…

 

Excités par ta bouche, deux mecs nous ont rejoint sur la mezzanine. Je leur propose d’en profiter, à tour de rôle, ils s’approchent de toi, et te donnent leur queue. Ils peuvent t’utiliser autant qu’ils le souhaitent, ils pourront même jouir sur toi,  là où ils le décideront, à l’exception de ta bouche car c’est un privilège absolu réservé à moi seul.

 

Le premier ne s’en prive pas, après quelques minutes, il se retire et jouit sur ton visage. Son sperme chaud dégouline sur ta joue, tu ne peux pas t’essuyer, tes mains sont toujours attachées, et derrière la webcam, dans des salons inconnus quelque part en ville, j’imagine que d’autres aussi en ont profité pour soulager ainsi leur excitation…

 

Le second mec te présente sa queue à son tour, sans hésiter tu lui rends hommage, tu sais que je suis attentif à ce que mes invités soient bien reçus, et tu t’appliques avec un soupçon de zèle qui me laisse penser que tu mériteras une autre punition pour ça…

 

Quelques minutes plus tard, il jouit à son tour sur l’autre joue, à nouveau tu sens la semence chaude descendre sur ton visage avant de goutter sur ton torse, tu voudrais t’essuyer, mais tes liens t’en empêchent.

 

Je tourne le cube de sorte que tu sois de nouveau assis face à la webcam, et te laisse ainsi, nu, attaché sévèrement, la queue n’en pouvant plus, et du sperme dégoulinant partout sur ton visage. Tu regardes à nouveau dans les yeux les internautes qui se sont connectés… Je t’enlève le bandeau, cette fois, tu n’a plus de pudeur, tu n’as jamais été aussi chienne, mon amour. Tu resteras ainsi un bon moment, abandonné à ton sort, le visage maculé de foutre et le corps exhibé nu, attaché, face à des yeux inconnus.

 

Tu aurais bien mérité de jouir, d’être enfin soulagé, mais l’excès de zèle que j’ai remarqué tout à l’heure avec le deuxième mec mérite quand même une punition. Tu es détaché enfin, presque à regret tant tu t’étais habitué à cette webcam devant laquelle tu t’es donné à fond. Tu peux t’essuyer le visage, on fait une pause, je t’enlève le cockring et le plug… Pendant quelques instants nous sommes à nouveau seuls, tu sais qu’on s’aime Gaël, tu sais que je suis fou de toi, on s’embrasse, on se le dit, mais, comme tout à l’heure… Je ne changerai pas d’avis.

 

Je t’attache à poil sur une des tabourets du bar, les mains au dos, le cul en l’air, offert, ouvert, et les pieds aux montants. Je te mets du gel, et, d’un geste, invite les garçons qui se trouvent là à te prendre les uns après les autres. Je veille à ce qu’ils mettent une capote et à ce qu’ils ne te fassent pas mal, je veux que tu sois puni pour ton côté salope, mais pas que tu aies mal.

                            

Pendant un instant le nombre de prétendants qui font la queue devant ton cul m’impressionne, puis, après réflexion, je me dis que tu l’as bien mérité et je laisse faire. L’un après l’autre, différemment membrés, rapides ou lents, doux ou violents, la moitié des clients du bar te pénètre comme une chienne. Je suis devant ton visage, je ne te quitte pas des yeux, je vois dans ton regard l’étrange et subtil mélange de honte, de souffrance et d’intense plaisir qui te traverse, moi aussi je souffre -mais tu l’ignores- de devoir t’offrir ainsi à ces gens qui ne savent rien de ce que tu es et qui ne te méritent pas.

 

Lorsque le dernier se retire, je prends mon tour, avec une infinie tendresse j’entre entre tes fesses, je te fais l’amour dans ce lieu qui n’est pas fait pour ça, toi et moi, seuls, le savons, je jouis en toi et libère par la même occasion ta jouissance, je sens sur mon sexe les spasmes de ton éjaculation, ça dure longtemps, nos corps vibrent à l’unisson, tu gémis, halètes, lance ton sperme partout sur le sol, puis t’effondres… Et moi avec.

 

Guillaume

Copyright : G.-L.T. 

Par Gaël Guillaume
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Vendredi 31 octobre 5 31 /10 /Oct 22:57

                             

24 Heures
Acte II


(suite...)

 






 

La nuit fut plutôt courte.  Dès le petit matin, j’ai senti que tu te levais avant moi. Je me suis immédiatement rendormi, cherchant à rattraper les rêves qui m’ont hanté toute cette nuit que j’ai passé blotti contre toi. Ce sont les conversations dans la pièce d’à côté qui ont fini par me sortir de cette torpeur. J’ai faim, je sens les volutes du café qui envahissent la chambre. Je vais me lever, te rejoindre, je veux m’étirer…Mais mes membres ne répondent pas. Je ne comprends pas tout de suite, j’essaye encore, en vain. J’ouvre les yeux, il fait toujours noir. Je panique un instant, je veux bouger, je suis immobilisé, je sens sur mon visage un bandeau, il fait jour mais je ne vois rien. J’ai les mains attachées, les pieds aussi, le tout relié dans mon dos par une corde à peine tendue, mais suffisamment pour m’empêcher d’étendre mes jambes.  Je t’appelle, personne ne répond.


 
                    
 

Je n’ai rien senti, je dormais profondément, épuisé par cette soirée si spéciale, et dans mon sommeil, délicatement, tu m’as attaché encore, sans doute pour me dire que ça n’est pas fini, que mes tourments ne t’ont pas rassasié.

 

Je ne sais pas combien de temps je suis resté ainsi ligoté, seul sur le lit, avant que la porte ne s’ouvre enfin et que je sentes sur mon cou le baiser que tu y déposes. Je te tends mes lèvres, tu les prends avec les tiennes,  je savoure cet instant pendant lequel tes mains parcourent mon corps déjà contraint avec une infinie tendresse.

 

Je te connais assez pour savoir qu’il s’agit d’un encouragement, car ni Christophe, ni toi, n’avez l’intention d’en rester là, le train ne part qu’à dix huit heures et la journée sera longue.

 

Tu me dis que tu es fier de moi, qu’hier soir je t’ai ébloui par ma docilité, mon abandon total et la ferveur avec laquelle j’ai tenté d’honorer nos hôtes pour leur plus grand plaisir, le courage avec lequel j’ai subi ma punition, accepté ma punition.

 

Je voudrais te rendre ta tendresse, mais mes mains sont liées et je ne peux que t’offrir ma bouche qui déjà avale ton sexe avec douceur, lentement. Je me cale sur le rythme de tes caresses, je suis bien, je ne me suis jamais senti aussi proche de toi. Tu me dis que tu m’aimes, j’entends ces mots maintes fois prononcés à mon oreille, avec le même bonheur et je me rends à toi, entier, en une seule seconde.

 
                              

Déjà, ma queue se dresse et je me frotte contre toi, mon souffle s’accélère, je t’entends te caresser, j’ai envie de toi, comme si, depuis hier soir, tu étais resté en moi.

 

Tu vois que je suis excité, alors tu me détaches, sans enlever mon bandeau, et me guide dans le salon.

 

L’odeur du café me pénètre les narines, j’ai faim, je m’approche de toi et te demande si je peux manger…

 

Tu m’installes sur une chaise en bois, le dos bien droit, et tu m’attaches sur les montants, les pieds de chaque côté, et les mains derrière le dossier. Une corde plus haute que les autres m’oblige à me tenir droit, dignement, fièrement, et lorsque tu es satisfait de ma posture, tu m’enlèves le bandeau.

A ma grande surprise, je découvre Romain et Quentin, assis sur des chaises de l’autre côté de la table, attachés de la même façon que moi, les mains derrière le dossier et les pieds sur les montants. Ils ne disent rien, peut être sont ils là depuis plus longtemps que moi, je ne sais pas.

 

Christophe leur tend une cuillère, ils ne peuvent pas manger sans son aide, ils supportent cette énième humiliation avec résignation et je comprends qu’il me faudra subir la même. J’aperçois chez Romain son sexe qui dépasse du bord de la table, bien dressé, Christophe me regarde et me dit qu’il est pluggé depuis son réveil, que cette chienne ne peut pas s’empêcher de bander dès qu’il a le cul pris.

 

Cette perspective me fait bander, et c’est l’instant que tu choisis pour me tendre une cuillère, je ressens l’humiliation de cette situation, tu t’en amuses, tu me fais manger, je suis dépendant de toi. Le petit déjeuner se passe ainsi, j’essaye de ne pas te montrer que ça m’excite, par fierté peut être, par honte surement. Mais je sens bien que j’aime ressentir cette dépendance de toi, et là, à cet instant, elle me paraît plus ultime encore.

 

En face, sans doute avec la même gêne teintée d’excitation, je vois mes camarades résignés au même sort, avaler avec appétit la nourriture que Christophe leur tend.

 

Le repas terminé, Romain est détaché de la chaise et Christophe l’emmène sur l’escalier. Il ne nous sevrira pas cette fois, explique-t-il, avant de l’attacher sans même chercher à réaliser quelque chose d’esthétique aux marches de l’escalier, à mi chemin entre la position couchée et debout. Visiblement Romain aurait préféré être à notre place, peut être savait-il ce qui nous attendait.

 

J’observe la scène avec appréhension, mais tu remets le bandeau sur mes yeux et cette fois je ne vois rien du tout. Je suis détaché de la chaise, amené au milieu du salon, mis à quatre pattes. J’entends Christophe qui semble faire subir le même sort à Quentin.

 

Je sens qu’on l’approche de moi, à quatre pattes lui aussi, nous sommes cul à cul. Tes mains me caressent à nouveau, et tu m’embrasses comme à chaque fois que tu envisages de me soumettre plus durement. Je sens vos mains expertes qui lient nos corps ensemble, les cordes passent entre nos cuisses et les rassemblent, fesse contre fesse,  couilles à couilles, et avant de reserrer le lien tu apportes cet objet que j’avais oublié depuis la dernière fois, à Sitges, quand tu me l’avais montré… Je sens mon cul lubrifié par du gel, et le double gode, d’environ 40 cm de long, souple, en latex flexible, nous pénètre en même temps, Quentin gémit et se tord, je respire fort et commence à comprendre le plan que tu as prévu.

 

L’objet de torture s’introduit en moi, Quentin semble l’avoir déjà avalé jusqu’à la moitié, et lorsque c’est à mon tour il pousse son cul avec violence contre le mien, et l’enfonce jusqu’au bout. J’ai failli hurler, je retiens mon souffle, je sens les fesses de Quentin se bloquer contre les miennes, unies dans le même plaisir inavouable d’être godés ensemble par le même objet, cul à cul et devant vous.

 

Quentin gigote sans arrêt en gémissant, chacun de ses mouvements provoque une décharge de plaisir chez moi aussi. Tu resserres maintenant nos liens et je sens mes cuisses qui se lient aux siennes, et mes couilles qui, tirées par nos liens communs, tirent vers l’arrière, ma queue se gonfle et rencontre la sienne. A chaque mouvement de l’un des deux, l’autre se tord de plaisir malgré lui, jamais ça ne s’arrêtera et je comprends que nous sommes là pour longtemps quand tu attaches par derrière nos dos cambrés nos quatre mains ensemble, nous obligeant à rester ainsi, cul à cul, à moitié penchés, les couilles et les cuisses liées ensemble.

 
                             
 

L’objet qui nous relie semble s’enflammer, je voudrais m’arrêter un instant, prendre du répit, mais c’est Quentin qui, fou d’excitation, se tord et enfonce, dans le même mouvement, le gode qui me pénètre, à l’autre bout de cette chaîne diabolique. Il se calme, je ressent une vague m’envahir, et c’est moi qui me relève, pousse mon cul vers lui, reviens devant et recommence encore. J’ai envie de crier, il halète, ça ne s’arrêtera donc jamais…

 

Je t’entends te branler à quelques centimètres de ma tête, j’ai à peine le temps d’y penser que tu enfonces ta queue dans ma bouche, je ne peux même plus gémir quand Quentin, qui subit le même sort, se remet à gigoter et à m’enfoncer le gode plus profondément encore.

 

Christophe et toi, face à face, chacun la queue dans la bouche de votre soumis, Romain attaché sur l’escalier qui n’en rate pas une miette, les mains écartées par les liens sur les barreaux d’une marche, et nous deux, impuissants, attachés cul à cul et pénétrés par nous mêmes à l’arrière et par vous deux à l’avant, j’imagine la scène derrière mon bandeau et je ne peux m’empêcher de jouir dans un déchaînement d’énergie qui te fait reculer par surprise. Des vagues de plaisir balayent mon corps, je bouge mon cul qui voudrait tout avaler, je bouge tellement que Quentin n’y tiens plus et se lâche aussi, submergé par la tempête que je viens de déclencher et qui se calme à peine…

 

J’ai commis une faute et je le sais, jamais un esclave ne doit jouir sans la permission de son maître, je redoute ce qui va se passer maintenant, je n’y pense pas encore tant le spectre de la jouissance me hante encore, mais il me faudra l’accepter.  Je vais encore être puni et cette fois, après avoir joui, sans excitation, sans libido : ça ne sera plus une partie de plaisir. Je sais que tu voudrais me dire combien tu m’aimes, combien tu étais excité de me voir ainsi, mais je sais aussi que tu ne peux pas le faire, j’ai commis une faute et déjà j’entends Christophe qui s’approche de moi…

 

 

 

Il te demande qui a joui en premier, Quentin ou moi. Je sens ton trouble, car la punition sera sévère, et je sais bien qu’au fond tu ne veux pas non plus être frustré de moi. Mais il faut se rendre à l’évidence : c’est moi qui ait fauté et je vais être puni.

 

Sans un mot, Christophe me détache sans ménagement et me libère de mon compagnon. Il me pousse devant lui avec force, je ne vois rien, j’ai peur de trébucher, et toi qui ne dis rien, qui ne m’aide pas… A nouveau je me sens abandonné et seul, je voudrais tant sentir ta présence apaisante à mes côtés. Dans le hall, Christophe me rhabille sommairement, je reste pieds nus mais j’ai un jean trop déchiré qui laisse voir mes fesses et une chemise ouverte. La porte s’ouvre, il enlève mon bandeau et m’enjoint de descendre devant lui dans l’escalier de l’immeuble. Je suis pieds nus, j’ai du foutre séché sur le visage, j’ai honte. Je sens la pierre froide des marches sous la plante de mes pieds et je me demande où je dois aller, pour quoi faire, et surtout, je prie pour ne croiser personne. Pieds nus en Novembre dans une cage d’escalier, j’aurai du mal à l’expliquer. Nous descendons les étages, je commence à avoir peur, tu n’es pas là, pourquoi tu n’es pas là… Arrivé au rez de chaussée, je regarde Christophe en le suppliant de na pas aller plus loin, de ne pas sortir dans la rue ainsi, sans chaussure, en plein hiver. Il ne dis rien et me montre une vieille porte en bois, et je comprends avec horreur que c’est celle de la cave.

 
                         

Sans un mot il me conduit dans l’escalier sombre et je sens maintenant la terre froide sous la plante de mes pieds. Une allée, puis une autre, enfin il s’arrête devant une vielle porte et me pousse dans un réduit sombre. Il m’enlève la chemise, puis le jean, je suis à nouveau nu, il m’ordonne de me rouler sur le sol, ce que je fais de peur de subir d’autres tourments, je me sens sale, la terre me noircit la peau, Christophe s’empare d’une poignée de sable noir et me salit le visage, le torse, comme si j’étais resté là depuis des jours. J’ai les larmes aux yeux, pour la première fois je ne sais plus s’il joue ou pas, j’ai peur. Il sort une paire de menottes de sa poche et m’attache, assis par terre, nu, à même le sol, à une vielle conduite rouillée.


 
 

Il est reparti sans un mot, prenant soin de fermer la porte avec un cadenas dont lui seul avait la clé. J’ai envie de pleurer, je ne sais même pas s’il te dira où je me trouve, où je t’attends, où j’ai besoin plus que jamais de ton amoureuse tendresse.

 

Je n’ai aucune idée du temps qui passe. Je ne suis même pas excité, je viens de jouir, mais dans le silence et malgré ma peur je sens ma queue qui, lentement, recommence à gonfler. Je me sens sale mais les traces de terre sur ma peau, je sais que tu aimes ça. Je me sens seul mais si tu me voyais ainsi, les cheveux en vrac qui me descendent dans les yeux, abandonné et le regard suppliant, je sais que tu aimerais ça. Alors je pense à toi et je t’attends, perdu dans mes pensées, hésitant entre l’acceptation, la résignation, et le révolte qui gronde en me disant que je n’ai pas mérité ça.

 
                             

 

Une heure passe, peut être deux. Tu m’accompagnes a chaque instant, je t’imagine là haut, peut-être en train de t’amuser avec Romain et Quentin, peut-être en ignorant ce qui se passe ici. Et si Christophe ne te disait rien? S’il te racontais que je suis sorti, puni surtout par la solitude imposée d’une balade dans Paris loin de toi, après t’avoir espéré pendant deux mois ?

 

Je t’attends.

C’est long. Pourquoi tu ne viens pas…

 

Enfin j’entends des pas dans l’escalier. Ils se rapprochent… Mon cœur bat vite. Tu viens me chercher… A cette idée mon sexe regonfle déjà, mon cœur s’emballe, ma punition est finie… Mais non les pas s’éloignent, c’est quelqu’un d’autre. J’en pleurerai. C’est long. Guillaume, qu’est ce que tu fais ? pourquoi tu ne t’inquiètes pas pour moi ? Ne me laisse pas seul…j’ai besoin de toi. La minuterie s’éteint dans le couloir, je suis presque dans le noir.

 

Soudain la porte s’ouvre, je vois ta silhouette à contre jour, tu es debout dans le chambranle de la porte, et tu me dis « ne recommence pas. »

 

Des larmes me viennent quand je sens ta bouche contre la mienne, je veux me faire pardonner, je me fonds en toi, dans ta langue, dans ta bouche, je mêle mes lèvres aux tiennes avec tellement de force que j’ai cru t’avaler tout entier. Tu me présentes ton sexe déjà raide, je le caresse de ma langue en fermant les yeux, le mien est à nouveau gonflé de désir. Tu m’enlèves les menottes, me mets à quatre pattes sur la terre noire, et me pénètre avec ce mélange de force et de tendresse qui me fait tout oublier.

 
 

Nous sommes enfin tous les deux, j’ai tellement attendu ce moment là, où tu me ferai l’amour, rien qu’à moi, rien que pour moi, même par terre dans cette cave sombre. Tu ralentis le rythme, tu approches ta bouche de mon oreille, et j’entends « Gaël, je t’aime plus que tout, tu es mon mec, je ne te laisserai pas, moi aussi je suis à toi ».

 

Et, lentement, dans ce mouvement très calme que tu aimes m’imposer, tu entres et sors de mon ventre entièrement abandonné à ton sexe, je sens que tu vas jouir en moi, je veux ressentir la chaleur de ton sperme au plus profond de mon être qui t’appartient, tout comme toi, tu m’appartiens.

 


Tu es aussi esclave de moi, je le sais, c’est pour ça que je te donne tout ce qu’on vient de vivre.

 


 Copyright (G.-L.T.) 
 Reproduction même partielle interdite.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par Gaël Guillaume
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Vendredi 31 octobre 5 31 /10 /Oct 22:44

                                       


24 heures
Acte I
 

 (Début 1/2)





 

Le TGV est arrivé il y a une demi-heure à peine à Paris, je n’ai rien vu du voyage tant j’étais concentré sur ce que tu attendais de moi. Toi, et les autres, car je savais que cette nuit là serait différente, nous ne serions pas seuls. L’escalier qui mène à l’appartement de Christophe me paraît interminable, j’ai peur, je suis excité, je ne sais plus, je ne sais pas. Tu sonnes et la porte s’ouvre, mais notre hôte s’est déjà éclipsé. Je ne le verrai pas.

 

                                        


Tu m’ordonnes de me déshabiller dans le hall, je suis entièrement nu, à l’exception des six cockrings qui enserrent ma queue et du plugg que je sens en moi, les symboles physiques de ma soumission, qui m’ont accompagné depuis Lyon.

 

Tu ajustes les lacets d’une cagoule derrière ma tête, ça me  tire les cheveux, je ne dis rien. Je sens tes mains autour de mon cou, tu me poses le collier métallique que je devrai porter jusqu’à demain. Dès lors, je ne peux plus rien voir. Tu me guides dans le salon, au bout d’une laisse, comme une chienne que je suis désormais aux yeux de tous. Derrière le cuir noir qui me serre la tête, je sens des regards se poser sur moi. J’hésite encore entre l’excitation et la peur. Sans ménagement, tu m’installes sur une plateforme en fer que je sens froide sous mes pieds nus. Elle est surmontée d’une barre verticale en acier sur laquelle tu attaches ma queue qui bande douloureusement dans ses anneaux de fer. Je suis maintenant incapable de faire le moindre mouvement, les mains jointes dans mon dos, le sexe contraint par cette barre qui m’oblige à me tenir droit, exposé comme face à un tribunal.

 

Combien sont-ils dans la pièce ? Je n’en sais rien, je ne peux que t’entendre expliquer à voix haute les raisons de ma punition, leur raconter ces moments pendant lesquels j’ai été méchant avec toi, comment mes absences t’ont fait souffrir, puis, me tenant par la queue, toujours raide et fixée par des liens à la barre, tu demandes un châtiment exemplaire. J’ai été une chienne d’après toi. Et je ne peux que l’admettre…

 

Tu discutes maintenant avec Christophe que je reconnais à sa voix mûre. Vous débattez sur la façon la plus humiliante de me punir, avec un tel détachement que je me sens terriblement seul subitement, malgré la présence des autres que j’ai senti dans la pièce. Ils ne parlent pas, j’entends seulement leur respiration. S’ils ne participent pas au jugement, c’est peut-être parce qu’ils attendent aussi le leur.

 
 

Vous n’arrivez pas à vous accorder au sujet de ma punition : tu veux que je sois attaché à quatre pattes, les jambes écartées, le cul et la bouche offerts pour que chacune des personnes présentes dans la salle puisse profiter de moi. Lui, en revanche, estime que ses soumis n’ont pas mérité le droit de punir qui que ce soit, apparemment ils ont été aussi ingrats avec leur maître que moi…


                                    

 

Après un instant de réflexion, Christophe propose que je sois attaché par terre, le pied ou la bite d’un d’entre vous dans ma bouche pendant que l’autre s’occupera de mon arrière. Je frémis, l’humiliation serait terrible.

 

Je vous entends débattre encore de mon sort comme si vous parliez d’un objet. Malgré moi, mon sexe dressé et retenu par ces liens commence à me faire mal sur la barre où je suis exposé depuis mon arrivée. Je respire fort sous ma cagoule et j’ai le cœur qui s’emballe.

 

Vous trouvez enfin un compromis. Plus cruel encore. Je vais devoir attendre votre indulgence ou votre sévérité dans une position plus humiliante que celle que je redoutais. Mon tour viendra après. Je ne mérite même pas votre attention…

 

Ce sont les autres qui subiront leur châtiment, avant moi. Je vous entends les nommer, ils sont deux, Romain et Quentin.

 
                              

Alors, tu me libères de l’étau qui enserre ma queue, je soupire de soulagement mais j’aurais mieux fait de ne rien espérer.  Immédiatement tu attaches une corde à ma main droite et passes l’autre bout par dessus une poutre qui se trouve au plafond pour y attacher ma main gauche, me laissant ainsi à moitié suspendu sur la pointe de mes pieds. Je sens mes muscles qui se tendent lorsque tu ajustes la tension des liens, je dois rester debout le corps étiré, j’essaye de me poser mais tu as réglé mon supplice de sorte qu’il me soit impossible de poser les talons. Alors je reste ainsi, je sais qu’il va me falloir du courage.

 

Tu ne veux pas que j’ignore ce qui se passe autour moi. Alors tu enlèves ma cagoule, je peux voir la perversité que je devinais jusque là dans ton regard, elle m’excite autant qu’elle m’effraie car cette fois, tu m’avais prévenu : tu seras sans pitié. Tu veux que je puisse voir ce qui se passe, mais tu ne veux pas que je puisse participer.

 

Participer? Attaché ? …Jusqu’ici il me restait une arme, j’étais caché, je me sentais protégé derrière ma cagoule, et j’espérais que tu ne t’en apercevrais pas, mais on se connaît trop bien pour cela. Cette indulgence là, je n’y aurais pas droit.

 
                         

 

Tu sors le bandeau en cuir de ton sac, un bandeau avec des trous pour les yeux qui cachera mes expressions, mon regard, mais qui me permettra de tout voir et de souffrir de la frustration que tu veux m’imposer. Tu le poses sur mon visage, j’essaye d’approcher mes lèvres des tiennes car j’ai besoin de toi, de ton amour, besoin de me rassurer aussi, mais tu t’éloignes sans même m’embrasser. A ce moment-là un sentiment de solitude m’envahit, j’ai des remords pour tout ce que je t’ai fait subir, je voudrais le regretter mais il est trop tard, je n’avais qu’à être là, ne jamais te quitter. Maintenant il ne me reste plus qu’à me résigner, accepter ma punition, ainsi attaché, tendu vers le plafond, la queue toujours prise dans les cockrings, et te voir prendre du plaisir à t’occuper de mes compagnons d’infortune.

 

Christophe connaît bien ses soumis et sait parfaitement de quelle façon il faut les punir, car je ne suis pas le seul à mériter vos punitions et c’est pour cela qu’ils ont été convoqués. Aussi, il te demande de le laisser choisir les châtiments que vous leur ferez subir. Maintenant je peux les voir, ils sont jeunes, aux physiques parfaits, attachés les mains derrière le dos et les yeux bandés dans les deux coins de la pièce, la tête baissée, silencieux.

 
                            

J’ai peur, ils me ressemblent, ils sont aussi androgynes que moi, avec des cheveux bruns, des corps fins et la peau douce. Je ne veux pas que tu les touches, que tu découvres qu’il y en a d’autres que moi, et risquer de perdre la place privilégiée que j’ai dans ton cœur. Malgré les liens qui me retiennent suspendu sous cette poutre, malgré mes pieds qui luttent pour soulager mes bras, malgré mon sexe qui bande toujours dans les anneaux des cockrings : je ne pense qu’à ça, qu’à toi.

 

 Christophe traîne jusqu’au milieu du salon le plus grand d’entre eux, Romain. Il est même plus grand que son maître, mais il n’est plus rien, il n’est que la volonté de celui qui le tient en ce moment par le cou. Christophe n’a pas besoin d’insister pour le faire s’agenouiller devant toi. Il te le présente, d’après lui c’est sa chienne préférée, mais elle n’arrête pas de se faire baiser par d’autres types, elle adore la bite, c’est sa seule préoccupation. Alors, dit-il, qu’il s’en occupe, justement...

 

Il te demande de l’attacher. Tu sors une corde avec quatre nœuds déjà préparés pour réaliser un harnais sur son torse. Tu la passes derrière sa nuque. Je tremble de rage de te voir le toucher, mais ça m’excite, et ma bite est de plus en plus serrée dans les anneaux. Tu passes la corde entre ses couilles, ses fesses, et tu commences à relier ses bras à son torse. Très vite, trois « X » barrent sa poitrine et son ventre, Romain est serré dans un corset de liens qui l’obligent à se tenir droit, les mains au dos.

 

Christophe semble satisfait et lui ordonne d’honorer son invité avec sa bouche. Tu ouvres ta braguette et sors ton sexe. Il le cherche avec sa tête, puis le trouve et commence à le lécher doucement. Je lis du plaisir sur ton visage, tu fermes les yeux, et renverse ta tête en arrière pendant que tes mains se promènent sur la chevelure épaisse du jeune garçon. Tu me lances un regard de défi, je vois tes yeux vissés dans les miens, mais je sais que tu ne peux pas savoir ce que j’essaye de te dire avec eux, le masque m’empêche de te montrer à quel point je t’aime et je crève d’envie de te sentir près de moi.

Tu souris presque en me voyant ainsi abandonné et désespéré.

J’en pleurerai. Je ne sens même plus mon inconfort tant mon esprit est occupé par ma frustration.

 
 

Christophe va chercher Quentin qui attend toujours, tête baissée, mains au dos et nu dans un coin du salon. Lui aussi est beau, ses cheveux noirs et longs tombent délicatement sur sa nuque, il semble plus fragile, ses hanches sont fines et sa démarche, douce, est très sensuelle.

 

Son péché : c’est la vanité. Nul esclave ne peut être aussi fier, il n’a pas respecté les règles de sa soumission. Aux yeux de Christophe, il s’est trop donné à l’invité de la semaine dernière, et avait ainsi rompu le lien privilégié qui unit un esclave à son maître.

 

 Il veut lui apprendre à mieux se tenir, et puisque la gentillesse n’a pas suffit, ça sera par la force. Christophe lui a réservé une tâche très spéciale pour ce soir. Il n’aura droit à aucun luxe, aucune douceur, pas le moindre signe d’attention, il sera votre paillasson.

 
    


Il sort un plugg en plastique d’un tiroir et le couvre de gel. Avec une main il met Quentin à genoux, puis pousse sa tête vers le bas, et de l’autre lui remonte l’arrière train, face à moi. Il enfonce le plugg dans son cul sans aucun ménagement. Quentin gémit, se cambre, j’imagine ce qu’il ressent car tu m’as fait le même chose, 4 heures auparavant, à Lyon, avant de monter dans le train pour venir ici. Cette pensée m’excite à nouveau et je resserre les muscles de mes fesses pour sentir en moi ce qu’il reste de notre perverse complicité.

 

 Christophe te demande maintenant de l’attacher les mains sur les côtés extérieurs de ses cuisses, de sorte qu’il puisse les sentir près de sa queue sans pouvoir se branler. Cette position l’oblige à se tenir légèrement courbé, ses mains sont attachées solidement à quelques centimètres seulement de sa queue, sans aucun espoir pour lui de soulager son envie. Il est prêt. Il va attendre, comme moi.

 

Vous faites une pause. Christophe allume une cigarette et tu l’accompagnes. Vous parlez du voyage en TGV, de Paris, des lieux où l’on peut sortir. Pendant un instant j’ai cru que vous alliez nous abandonner ainsi, tous les trois attachés a quelques mètres les uns des autres, pour nous montrer la réalité de cette punition qui devient, à chaque instant, plus perverse et cruelle.

 

Nous, on vous attend, fous d’excitation impossible à soulager, Quentin couché par terre, Romain à genoux, et moi, toujours suspendu sur la pointe des pieds, le corps nu, offert, terriblement frustré.

 

Je regarde ces deux garçons, je les trouve désirables, je comprends votre envie et ça m’excite encore un peu plus. Je sens vos cigarettes, j’ai tellement envie de fumer !… Tu le sais.

 

Tu te lèves et t’approches de moi. Toujours en me fixant dans les yeux, tu tires sur ta clope, avales une bouffée, et t’approches de mon visage pour coller tes lèvres sur les miennes et me faire respirer ta fumée expirée. Tout ce que j’avale doit venir de toi. Je la sens entrer dans ma gorge réchauffée par tes poumons. Dans l’état où je suis, même cet échange me soulage, tu es enfin près de moi. Deuxième bouffée, je mets ma langue dans ta bouche, et j’essaye de t’embrasser encore une fois, mais tu ne me laisses pas faire, tu t’éloignes de dix centimètres, suffisamment loin pour que je ne puisse t’atteindre.

 

Tu ne considères pas encore que j’ai payé pour mes fautes. Tu veux me faire regretter cette même frustration que tu as dû subir pendant ces deux mois d’absence, ces deux mois pendant lesquels j’étais à Moscou. Tu me regardes une dernière fois dans les yeux, puis d’un air indifférent tu te remets à converser avec Christophe en m’abandonnant de nouveau.

 

 Tu t’assieds dans le canapé à côté de Christophe. Il a fini sa pause et s’approche de Romain, toujours à genoux, pour se faire sucer. Pendant ce temps tu examines Quentin qui se trouve par terre, à ta droite. Il est beau, il te plait certainement lorsque tu le regardes se frotter sur le tapis pour se donner du plaisir avec son plugg.

 

Tu te lèves et t’assieds sur sa poitrine, il ne tarde pas à chercher ta queue avec ses lèvres, mais tu ne lui la donnes pas de suite, jusqu’à ce que tu décides de l’introduire à moitié entre ses lèvres gonflées. Je vois ses jambes se crisper. Il accélère les rotations de ses hanches pendant que tu baises sa bouche. Il tire sur ses liens, cherche en vain à se toucher la queue, ses poings se ferment, mais il ne peut rien faire d’autre que de bander dans le vide, comme moi. Mais lui, au moins, il t’a…

Certes, pendant quelques secondes seulement, mais je ne peux pas m’empêcher de sentir la jalousie monter de mon estomac jusqu’à ma gorge et me couper le souffle. Ma bite me serre tellement dans ces anneaux, j’aimerais tant que tu me les enlèves et que tu me fasses l’amour… Je tire encore sur mes bras pour essayer de soulager un peu la tension, mes pieds touchent à peine le sol, ma queue va exploser si personne ne vient me caresser.

Christophe s’assied à nouveau sur le canapé et contemple la scène. D’un geste, il t’offre le cul Romain. Pendant que tu mets une capote, notre hôte introduit son pied dans la bouche de Quentin, toujours étendu sur le sol, et l’attache solidement par derrière sa tête, de sorte que l’infortuné ne puisse plus cesser de le sucer. Puis il introduit son sexe dans la bouche Romain et l’attache de la même façon. Tu as devant toi les deux soumis à ta disposition, chacun obligé de sucer soit le pied soit la queue de Christophe, mais le cul libre. Christophe t’invite à en faire ce que tu veux.

 

 Tu commences à prendre Romain, qui émet un gémissement étouffé par la bite de son maître qu’il avale sans relâche.

 

Ce n’est plus de la jalousie que je ressens, mais du désir, mon excitation est à son comble. Te voir prendre ce mec me rétrograde au rang d’objet, prêt à servir.

Tu sors du cul du garçon et viens enfin vers moi. Tu me présentes une bouteille de poppers et me fais sniffer. Je suis fou de désir, je voudrais te toucher. Sous l’effet du poppers, tout mon corps s’effondre sur toi, mon plugg s’enfonce au plus profond de mon être, mon dos est collé à ta poitrine et je peux sentir ton sexe en érection sur mes fesses. Je brûle de désir pour que tu me libères et qu’enfin tu m’utilises.

 

Je fais tout ce que je peux malgré l’inconfort de ma position pour me frotter contre toi, je sens ta main qui commence à défaire les nœuds, j’en rêvais depuis si longtemps. Tu me tiens avec l’autre bras, et quand les cordes me lâchent enfin, tu m’aides à me poser par terre.

 
                             

Tu t’approches de mon visage, je n’ai plus la force d’essayer d’atteindre tes lèvres, mais cette fois ce n’est pas nécessaire puisque c’est toi qui m’embrasses, doucement, passionnément. Tu me laisses parcourir ton corps avec ma langue pour sucer ta queue, pour me rassasier de toi. Je suis ivre de cette liberté, pour un moment accordée, qui m’a tant manquée depuis mon arrivée. Tu enlèves mon bandeau, tu découvres mes yeux, et je peux te dire, sans mots, combien je t’aime.

 

 Les soumis de Christophe ont purgé leur peine, il est temps de les libérer, j’espère que je vais y avoir droit aussi, mais c’est sans compter sur ta détermination.

 

Christophe considère que l’on peut mettre en exécution la sentence que tu avais planifiée. Quelle sentence ? Ce que je viens de vivre, suspendu seul sous cette poutre, ne leur suffit donc pas ?

 

Tu commences à attacher mon corps longuement, avec des cordes parallèles. Tu t’arrêtes à chaque passage pour caresser ma peau. Tu me fais coucher sur le ventre, à même la table basse, et tu attaches solidement chacun de mes membres à l’un des pieds du meuble, écartelé, laissant ainsi tous mes orifices offerts. Gael et Quentin se caressent en regardant la scène, ils sont libres, eux, je ne comprends pas pourquoi j’ai mérité d’être encore puni, je croyais avoir fait tout ce que vous m’aviez ordonné…

 

Tu invites Christophe à profiter de moi. Il introduit son sexe dans ma bouche et commence à bouger son corps d’avant en arrière, il se rend compte de la capacité de ma gorge, et n’hésite pas à enfoncer son sexe jusqu’au dernier centimètre. Je ne peux pas bouger, j’ai les quatre membres écartelés, je suis crucifié sur cette table, à la merci de vos envies. Il me tient par les cheveux, fermement, sans me laisser aucune possibilité de mouvement. Ma queue gonfle sous mon ventre et semble vouloir pénétrer le bois de la table qui me retient.

 

Tu te mets derrière moi, j’espère que c’est pour me prendre, mais non…Tu demandes à Christophe si je n’aurais pas, par hasard, mérité une bonne fessée. Bien sûr, après tout : j’ai été tellement chienne que toutes les punitions sont valables. Vous décidez qu’une bonne dizaine de coups s’impose au vu de mes états de service. Christophe te rejoint et commence à frapper sur mes fesses. Il invite ses deux soumis à profiter de ma bouche d’un geste de sa main. J’arrive à peine à respirer tant Romain et Quentin ne se sont pas fait prier pour venir s’y rassasier.

 

Je dois compter les coups, parfois sévères, parfois plus doux, sans me tromper, c’est la règle. J’enrage de voir mes deux compagnons de tout à l’heure me prendre par la bouche, eux aussi, comme un misérable objet dont on se sert à volonté. Vous, oui, je l’ai accepté, mais eux… Je suis jaloux de leur statut. Qu’ai-je fait qu’eux n’ont pas fait pour mériter ce traitement ? Je n’ai pas le temps d’y penser, ils profitent de chaque chiffre prononcé pour enfoncer leurs queues dans ma bouche, en alternant. Ca me trouble, je me trompe, Christophe recommence à zéro, et un, et deux…sans l’ombre d’une hésitation.

 
 

 Alors que, malgré ma bouche pleine, j’arrive tant bien que mal à finir de compter mes dix fessées, tu prends mon plugg par le manche et le retournes en moi. Ca me me rend ivre de plaisir. J’en ai besoin, après ce que je viens de vivre.

Tu le sors et mets une capote. Tu poses ton gland que j’imagine énorme sur mon cul et commences à le pénétrer petit à petit, doucement, jusqu’à ce que ton sexe soit entièrement en moi.

 

Tu me fais l’amour avec tendresse et force, tandis que mes bourreaux continuent à jouir de ma bouche comme d’un vulgaire trou à combler, l’un après l’autre, à tour de rôle. J’aime le mélange d’amour que je sens en moi d’un côté et la cruelle sujétion qui m’oblige de l’autre… Tu caresses mon dos, ma nuque, tu te couches sur mon corps pour me dire à l’oreille combien tu m’aimes.

 

 Je suis offert, pénétré, je suis devenu un objet de plaisir. Je m’abandonne, complètement, dans une extase de plus en plus profonde.

 

Chacun des invités doit me prendre également,  Romain prend son tour, il me pénètre violemment, je sens son sexe entrer en une seule fois dans mon intimité qui ne m’appartiens plus, mais je suis tellement excité que j’éprouve un plaisir intense.

Ma soumission est totale. Romain est fort physiquement, malgré son apparence androgyne, je sens toute sa puissance. Les autres se tiennent à côté, ils attendent leur tour, Quentin suce son maître pendant que tu murmures à mon oreille des mots tendres, apaisants… Et, enfin, tu m’embrasses

 

 

Christophe appelle maintenant Quentin à venir s’occuper de mon cul. Il est nettement moins énergique, plutôt mou, sa force n’est qu’éphémère, c’est celle de sa beauté. C’est maintenant le tour de Christophe, il passe derrière moi, et me baise avec une grande maîtrise.

 

 

Je te supplie de me faire l’amour encore une fois avant d’en terminer. Quand Christophe se retire, tu t’introduis à nouveau enmoi, je peux te sentir, je sens ta force, plus qu’aucune autre ce soir, je sens l’amour que tu y mets, j’ai l’impression qu’il n’y a plus personne dans la salle, sauf toi, et moi.

 

 

L’excitation est à son comble, j’entends Christophe interdire à ses soumis de jouir tant que lui n’aura pas terminé, il remet son sexe dans ma bouche et commence à bouger de plus en plus vite, pour le ressortir juste à temps et jaillir sur mon visage. Tu viens près de moi, tu m’embrasses encore , « je t’aime Guillaume ». Je baisse la tête pour chercher ta queue, je la lèche, je la caresse avec ma langue, ma gorge, jusqu’à ce que tu exploses dans ma bouche dans une communion totale, je t’avale, je t’aspire, je cherche la moindre goutte de toi, je ne veux rien laisser, c’est à moi, c’est la seule chose qui m’appartienne ce soir.


 

 

 Tu me détaches, je suis groggy, endolori, mais profondément excité, je n’en peux plus… Christophe ordonne à ses soumis de se mettre à genoux devant moi et de me caresser jusqu’à ce qu’enfin, je libère mon plaisir. Ils s’occupent de mes couilles et de ma queue, il me lèchent, me caressent, me branlent, me sucent ensemble, tu nous regardes, tu ne me lâches pas des yeux, tu aspires une partie du plaisir que je ressens et qui va bientôt venir... Un éclair traverse mon cerveau, j’ai failli hurler, je sens ma queue qui explose et qui jette sur les deux garçon le fruit de mon abandon, si longtemps contraint, enfin libéré..

 

 Tu m’emmènes dans notre chambre, je me couche à côté de toi, je ferme mes yeux, je sens ton cœur battre dans ta poitrine. Je le sais, il bat pour moi, comme le mien il bat pour toi. Aujourd’hui je me suis senti plus proche de toi que jamais, même si j’ai été abandonné pendant des heures. Mais c’est ça qui rend notre relation unique, la distance ne nous fait pas oublier, elle nous rapproche de plus en plus l’un de l’autre.

 

                Avant de m’endormir sur ta poitrine, je n’ai qu’une phrase à te dire: « je suis à toi ».

 

 

 

Gaël.

 

 

 

 

 



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 Reproduction même partielle interdite.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par Gaël Guillaume
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